Verrues génitales : causes et traitements
Dans la tristement longue liste qui contient les IST (Infection Sexuellement Transmissible), nous allons aujourd’hui traiter de la question des verrues génitales. Il ne s’agit certes pas de l’IST la plus dangereuse, mais celle-ci peut être à l’origine d’une vraie gêne au quotidien.
Dans cet article, nous allons aborder la question de sa contagiosité, mais aussi celle fondamentale des traitements à votre disposition. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les causes et les traitements des verrues génitales.
Causes et conséquences des verrues génitales
Tout d’abord, avant d’aborder les solutions et les traitements existants, nous allons nous attarder un instant sur les causes et conséquences des verrues génitales. Le terme médical désignant les verrues génitales est condylomes. Celles-ci sont causées par un virus particulièrement contagieux au cours d’un rapport sexuel.
On les appelle papillomavirus humains ou HPV. Il s’agit pour être exact d’une famille de virus, néanmoins tous ne provoquent pas l’apparition de verrues génitales ou des complications pouvant y être associées.
Une fois l’infection ayant eu lieu, les verrues génitales apparaissent sur et autour des parties génitales à une fréquence variable d’une personne à une autre, Celles-ci, au-delà de leur aspect inesthétique, peuvent provoquer une gêne importante, voire des douleurs. Mais il ne s’agit pas du risque le plus important lié au papillomavirus.
En effet, le danger numéro 1 de cette infection n’est pas lié aux verrues génitales mais au fait que le HPV peut causer l’apparition de cancers, notamment celui du col de l’utérus. C’est la raison pour laquelle il faut être particulièrement vigilant en suivant les quelques conseils qui suivent.
Prévention et traitement des verrues génitales
Le virus HPV une fois contracté ne se soigne pas définitivement, en revanche, il est possible d’en atténuer les symptômes grâce à des traitements adaptés. Il est par exemple possible d’acheter du Condyline, ou des traitements comme Aldara et Efudix sur ordonnance.
Comme nous l’évoquions dans le paragraphe précédent, le virus HPV, responsable des verrues génitales, est particulièrement contagieux. Il convient donc de prendre quelques précautions. La première d’entre elles est l’utilisation d’un préservatif lors des rapports sexuels.
Néanmoins, le préservatif n’offre qu’une protection limitée contre cette infection. D’où l’intérêt de dépistage fréquent, de soi-même et de ses partenaires.
Enfin, il convient de rappeler que le risque le plus important associé au papillomavirus humain est le développement de certains cancers (dont le plus courant est celui du col de l’utérus). C’est la raison pour laquelle il est recommandé de se faire vacciner contre le HPV (vaccin Gardasil 9) dans certains cas
. Attention, la vaccination ne protège que contre les types 6 et 11 du HPV, soit 90 % des cas d’infection. De plus, le vaccin n’est efficace que s’il est effectué avant toute contamination. Il est donc conseillé de le faire à l’adolescence avant d’être actif sexuellement ou au début de la vie sexuelle.
Enfin, qu’il s’agisse d’un traitement des verrues génitales, ou de la vaccination contre le papillomavirus humain, il convient dans tous les cas de se faire orienter au préalable par un médecin.