Mon copain veut essayer la sodomie, mais j’ai peur : comment faire ?
Dans les sujets sexuels évoqués entre amies, la sodomie est un thème qui revient souvent et le scénario se ressemble toujours : l’homme a très envie de la pratiquer, tandis que la femme est apeurée.
Pour avoir longtemps vécu ce sentiment, je sais qu’il n’est pas évident pour la femme, surtout si l’homme est un peu égoïste sur les bords et presse, voire menace (mais dans ce cas, quittez-le de suite, c’est un ordre !), pour voir son fantasme se réaliser.
Mais, rassurez-vous, si votre amant est attentionné, tout va bien se passer et même mieux, vous apprécierez le plaisir anal et risquez de vouloir recommencer !
Une sodomie se prépare
Une sodomie n’est pas un examen où vous devez longuement étudier la théorie avant de commencer, mais ce n’est pas non plus une épreuve lambda pour une femme qui a peur et qui ne mérite aucune préparation.
Avant la pénétration, il y a une longue phase de préliminaires qui est nécessaire. D’un point de vue hygiénique, je ne peux que vous conseiller d’essayer une poire de lavement avant d’aller de ce côté de votre autonomie, mais ce n’est pas obligatoire.
Ensuite, telle votre vagin lors de votre première fois, vous allez devoir faire en sorte de le lubrifier pour éviter la douleur. Ce coup-ci, la cyprine n’est pas là pour vous aider naturellement et vous devrez plutôt essayer la salive, ou bien plus efficace, du lubrifiant.
Une simple noix de lubrifiant sur votre doigt puis déposé au niveau de votre orifice et une seconde sur le sexe de l’homme font des miracles pour une sodomie sans douleur.
Avant de songer à insérer le sexe de votre partenaire, je vous recommande une pénétration digitale. Si un doigt n’entre pas, vous imaginez bien que la circonférence d’un pénis n’entrera pas non plus à moins de forcer et d’avoir mal.
Le secret du doigté anal
Laissez votre homme insérer un doigt dans votre anus. L’impression de braver un interdit va l’exciter grandement, tandis que vous pourrez vous libérer au fur et à mesure. Mieux, votre peur de la pénétration anale peut se transformer en désir de passer à la sodomie.
En effet, un doigté anal peut faire beaucoup de bien. Pour cela, votre homme ne doit pas forcément aller vite ou fortement. Le mieux est qu’il aille profondément sans retirer le doigt totalement.
Quand il sent que vous êtes plus « ouverte » (anatomiquement parlant), il peut ajouter un second doigt. L’objectif n’est pas de mettre le plus de phalanges possibles en vous… Mais, deux doigts correspondent plus ou moins à la taille du pénis masculin, donc quand ils entrent et sortent sans vous faire mal, c’est le signe que la sodomie peut commencer.
Entraînez-vous seule
La patience n’est pas le fort de tous les hommes et il peut être légitime de vouloir essayer seule la sodomie avant de laisser une autre personne s’approcher de vos fesses.
Avant ma première sodomie, et sans le dire à mon copain de l’époque pour ne pas lui donner de faux espoirs, j’ai décidé de me faire du bien seule dans ma chambre. J’ai d’abord essayé le doigté anal, puis j’ai sorti le vibromasseur caché dans ma table de chevet pour passer à l’étape suivante.
J’ai éprouvé de la douleur dès que j’ai essayé et ai donc stoppé. Avant le second essai, j’ai commandé un tube de lubrifiant. Avec cette aide, j’ai pu aller jusqu’à la pénétration du sextoy.
Commencer par ce biais m’a fait un bien fou (et je ne parle pas que du plaisir anal procuré dans l’intimité de ma chambre !). Je dois même avouer que depuis ce jour, la masturbation anale est un acte que je fais ponctuellement. J’ai chez moi un beau petit plug acheté chez la Maison du Plug ainsi qu’un mini vibro qui me servent à ça. Je vise toujours le ressenti davantage que l’insertion d’un gros sextoy…
Je suis donc totalement vaccinée contre la peur de la sodomie. Je ne la pratique qu’occasionnellement avec mon partenaire, mais que ce soit lors du rapport, durant les préliminaires ou un défi sexuel avec un plug porté, elle apporte des sensations différentes et bienvenues.
Vous n’avez aucune obligation
Pour terminer cet article, je me sens obligée de vous rappeler que si la sodomie vous fait aussi peur qu’une tarentule glissée dans vos draps, vous avez le droit de dire NON à votre partenaire. Parler avec un homme n’est pas toujours facile, mais c’est important de le faire.
Il est possible que vous ne vouliez jamais de votre vie essayer la sodomie ou de vouloir essayer que plus tard quand vous serez plus mature ou en confiance avec votre partenaire. En effet, l’expérience m’a appris que la peur au lit vient moins souvent de l’acte que du manque de tact de l’amant….
Donc, si vous voulez essayer, utilisez les astuces précédentes et si cela vous rebute, le refus est la seule réponse viable.