Pourquoi les femmes ont si peur de la sodomie ?
Le week-end dernier, je discutais avec quelques amies de nos préférences sexuelles quand nous sommes toutes tombées d’accord sur un fait : la sodomie fait peur aux femmes !
Je sais que les hommes en raffolent et ne comprennent pas forcément nos refus d’essayer et/ou de la pratiquer souvent. Mais, le problème n’est pas un tabou comme celui que j’évoquais dans mon article sur la masturbation féminine et c’est même souvent la faute des hommes si nous la refusons.
Qu’est-ce qui fait peur dans une sodomie ?
La première fois où j’ai essayé la sodomie, j’avais très peur. Des amies m’avaient averti que cela faisait mal. Mais, j’étais amoureuse de mon petit ami de l’époque et n’avais pas encore suffisamment confiance en moi pour assumer mon envie de refuser.
Bilan, j’ai eu très mal. Je n’ai pas saigné, mais je n’ai éprouvé aucun plaisir et j’ai eu des douleurs pendant 48h au niveau de l’anus. Après cette expérience traumatisante, il m’a fallu des années pour accepter un nouvel essai.
D’autres femmes ont peur de la sodomie pour le côté hygiénique. En effet, une pénétration anale mal préparée et mal faite peut être très sale (je vous laisse deviner les détails que je n’ai pas envie de citer sur ce blog) et peut causer des infections urinaires. Cependant, l’utilisation d’une poire à lavement, d’un préservatif pour l’homme et un tour aux toilettes juste avant l’acte permettent d’avoir un rapport sexuel propre.
Comment réduire les risques d’avoir mal ?
Pour la douleur, les précautions sont nombreuses.
Tout d’abord, il est important que vous souhaitiez réellement essayer la sodomie. Le corps humain réagit à vos émotions. Si vous n’avez pas envie, vos muscles se contracteront instinctivement et vous risquez d’avoir du mal à faire la pénétration.
Puis, il convient d’avoir le bon partenaire. Beaucoup d’hommes, comme le premier petit ami avec qui j’ai essayé la pratique, sont des bourrins. Ils ne pensent qu’à leur plaisir et ne préparent pas votre anus, ce qui provoque des douleurs. Pis, les égoïstes qui ne s’arrêteront pas quand vous avez mal ne sont pas rares…
Une sodomie nécessite encore plus de préparation qu’une pénétration vaginale, notamment parce que vous n’avez pas une lubrification naturelle comme cela est le cas avec la cyprine pour le sexe.
La préparation peut se faire par une pénétration digitale, l’ajout de salive ou un anulingus. Avec mon compagnon actuel, j’ai entièrement confiance en lui et il sait prendre le temps qu’il faut pour pouvoir faire une sodomie. Quand vous avez cette chance, elle n’est plus une crainte ou une épreuve, mais une pratique sexuelle jouissive qui apporte des sensations très différentes des rapports plus « classiques ».
Pour les fois où je sens que je reste trop serrée malgré les préliminaires, deux solutions s’offrent à moi : le lubrifiant ou le poppers. Quand le lubrifiant est très connu et populaire, le poppers reste souvent une idée jamais essayée.
Or, entre l’effet euphorisant et l’impact direct sur les muscles qui se relâchent, c’est dur de trouver plus efficace pour la sodomie. L’effet ne dure que quelques minutes. En quelques instants, la sodomie qui semblait impossible devient facile et encore mieux, vous n’avez plus peur, mais envie de la réaliser.
Quand l’effet redescend, il n’y a aucune douleur puisque vos muscles se sont détendus naturellement et n’ont donc pas souffert lors de la pénétration anale.
Où acheter du poppers en ligne ?
Si le lubrifiant se trouve désormais dans les supermarchés (j’en ai déjà vu de la marque Durex à Leclerc), le poppers est beaucoup plus dur à trouver. Le mieux est de passer en ligne avec des sites comme poppers-boutique.com.
Cela vous permet d’avoir plusieurs choix, de sélectionner le produit et la quantité adaptés à vos besoins tranquillement. En plus, une boutique de ce type sait envoyer des colis discrets dans lesquels rien ne laisse suggérer au facteur ou aux colocataires ce qu’ils renferment.
Si cet article ne peut pas éteindre toutes vos peurs, j’espère qu’il aura su vous montrer qu’il n’y a pas de honte à avoir d’être effrayée mais que la sodomie n’est pas nécessairement douloureuse !