Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel, souvent retrouvé sous la forme abrégée de « SPM », correspond à tous les symptômes physiques et psychologiques ressentis juste avant l’arrivée des règles.
En tant que femme, même sans avoir un calendrier menstruel précis en mémoire, nous comprenons souvent quand les règles arrivent. Cette impression n’est donc nullement un super-pouvoir que vous possédez, mais le classique SPM.
Découvrons-en plus.
Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?
Mieux comprendre le cycle menstruel et le SPM est essentiel pour mieux appréhender ce qui se passe dans votre corps et dans votre tête quand la période des règles arrive.
Ce sont généralement les symptômes physiques qui m’aident le plus à déterminer la raison de mon mal-être. Mes seins deviennent d’une grande sensibilité et c’est une conséquence courante du SPM.
Les douleurs physiques (dos, tête…) sont également un symptôme fréquent. Des sensations de crampes, principalement vers le bas-ventre, et des ballonnements complètent le beau tableau.
C’est tout ? Bien évidemment que non ! Votre corps n’oublie pas d’heurter vos émotions. Si je vis plutôt bien mes règles, en dépit des douleurs physiques, les quelques jours que dure mon SPM font faire les montagnes russes à mon état d’esprit.
Ma patience est réduite, la déprime me guette et les pleurs surviennent aussi facilement qu’à un bébé sans son doudou !
Le petit point positif : c’est que depuis que je connais le syndrome prémenstruel, je me contente plus souvent de penser « T’es bête, tu sais bien que c’est le SPM qui te met la tête à l’envers. » que de refaire un bilan complet de ma vie !
Comment réduire les conséquences du syndrome ?
Maintenant que je vous ai bien effrayé, il est temps d’aborder la bonne nouvelle : il est possible de réduire les conséquences du SPM. Comment ?
Premier point important, votre alimentation. Aujourd’hui, négliger la corrélation entre les maux physiques et l’alimentation est impossible. Pour soulager vos douleurs du ventre et les ballonnements, évitez de manger trop lourd.
De même, bannissez pendant quelques jours les choses qui amplifient les symptômes. Par exemple, sans boire d’alcool, vous aurez moins mal à la tête et peut-être, moins d’idées noires. Quant au café supprimé à partir de midi, il réduit votre nervosité et facilite l’endormissement.
Buvez beaucoup d’eau. Elle diminue les crampes.
La médicamentation peut aider lorsque vous souffrez beaucoup. Je ne suis pas une addict aux cachets, mais un Doliprane ne fait jamais de mal quand vous avez l’impression que votre tête va exploser.
L’arrivée du SPM équivaut chez moi à du repos. En rentrant du travail ou le week-end, je me repose. Je me mets dans une position confortable et applique une bouillote sur les zones qui me font mal (ex : le bas du dos).
Je pratique alors des activités mentales et physiques qui me soulagent. Cela est notamment le cas de la méditation et de ma routine yoga du matin.
Puis, si je sens que je commence à déprimer, j’ai mes petits remèdes miracles : un coup de fil à ma meilleure amie, un dessin animé avec ma fille ou des câlins avec mon chat, et je me rappelle à quel point la vie est belle !