Introduction à la pédagogie Montessori
Si vous vous questionnez sur l’efficacité des approches éducatives conventionnelles, j’attire votre attention sur la pédagogie Montessori, que j’envisage d’appliquer à la maison dans les prochains mois. Après vous avoir présenté brièvement la personne à l’origine de cette méthode, je vais évoquer les différentes périodes d’apprentissage et dessiner les contours de l’environnement dans lequel ma fille devrait évoluer dans un proche avenir.
Qui est Maria Montessori ?
Maria Montessori, médecin et pédiatre, est devenue l’une des premières femmes diplômées de médecine en Italie à la fin du 19e siècle. Je me suis intéressée à ses ouvrages et à la pédagogie qui porte son nom après qu’une amie a partagé des articles à son sujet sur les réseaux sociaux. Guère convaincue que l’approche éducative employée dans notre système scolaire était adaptée à tous les enfants, j’ai forcément découvert avec intérêt la méthode qui porte son nom, la pédagogie Montessori. Cette dernière repose sur plusieurs piliers : l’observation de l’enfant, une personne considérée comme digne d’intérêt qui incarne l’avenir de la société, ainsi que l’importance du processus éducatif et de l’instruction dont il fait l’objet avant l’âge de 6 ans.
Les périodes d’apprentissage
Les différentes formes d’apprentissage n’interviennent pas aux mêmes moments selon la pédiatre. Tout d’abord, j’ai appris qu’elle distinguait la période sensible de l’ordre, qui s’étale de la naissance jusqu’à 6 ans. Celle du raffinement des sens se situe quant à elle approximativement de 18 mois à 5 ans. La période sensible du langage commence environ à 2 mois et se poursuit jusqu’à l’âge de 6 ans, tandis que la période sensible du comportement social n’est initiée qu’à 2 ans et demi et se conclut environ aussi à 6 ans. Enfin, la période sensible de la coordination des mouvements s’établit de plus ou moins 18 mois à 5 ans, alors que celle dite des petits objets n’est qu’éphémère puisqu’elle existe uniquement au cours de la 2e année.
Favoriser un environnement d’apprentissage autonome
Cela étant, j’ai bien intégré qu’il n’y avait pas de calendrier optimal, en effet l’objectif de l’adulte est de favoriser un climat apte à la perception de ces périodes sensibles ainsi qu’à l’épanouissement total de l’enfant. Je prévois de moi-même mettre en oeuvre cette méthode dans les prochains mois. Pour créer ces conditions, instaurer un climat de confiance et de dialogue, il va falloir garantir une évolution dans le calme et l’ordre. Je dois donc m’assurer que ma fille évoluera dans un environnement caractérisé par un mobilier à sa taille, les objets à leur place et accessibles pour qu’elle les repère aisément et puisse les ranger sans difficulté après les avoir utilisés. À titre d’exemple, je devrais faire en sorte d’abaisser la hauteur des étagères de sa chambre à coucher. Il existe également du matériel Montessori qui sert de support à la découverte.
Quant à moi, je dois faire montre de compréhension, mes réactions vis à vis de ses comportements devront en effet témoigner de l’entière confiance que je dois avoir en ses capacités à résoudre les problèmes par elle-même… Car il s’agit en (très) résumé d’une pédagogie basée sur l’éducation sensorielle et kinesthésique de l’enfant, dans laquelle l’adulte accompagne et guide, mais aucunement d’un enseignement ou d’une leçon au sens traditionnel du terme.