Pourquoi les entreprises et les consommateurs optent pour les cosmétiques vegan ?
Le véganisme, qui faisait partie des modes de vie » alternatifs » jusqu’à il y a encore quelques années, est en train de s’imposer, avec un nombre sans cesse croissant de personnes qui adoptent, ou tout au moins envisagent, une existence sans viande.
J’avais parlé dans mon dernier article de la facilité de devenir vegan aujourd’hui.
Miley Cyrus, Jared Leto, Jennifer Lopez, Anne Hathaway, Brad Pitt, Natalie Portman et même Bill Clinton, sont des sympathisants de la cause et leur nombre ne fait que grossir.
Au fur et à mesure que les gens accèdent à l’information sur la production alimentaire, ils sont de moins en moins enclins à consommer des produits d’origine animale. Nous aimons peut-être nous leurrer avec des histoires de vaches heureuses dans des champs couverts d’herbe, mais la réalité rapportée sur Internet est assez différente.
Une fois la réalité macabre révélée, certains ont du mal à revenir à la vie telle qu’elle était.
Invariablement, un axe de recherche en amène un autre, et beaucoup de ceux qui s’intéressent aux aliments sans produits chimiques ou sans traces animales finissent par se pencher sur les cosmétiques.
La demande dans le secteur du cosmétique vegan explose !
Parlons bien, parlons chiffres
J’ai fait un beau travail de recherche pour vous.
Le marché du cosmétique bio est évalué à 80 millions de consommateurs dans le Monde, capable d’acheter pour 150 milliards d’euros.
Parmi eux, on retrouve de nombreuses personnes issues de la génération « millenial » qui est très à l’écoute des réseaux sociaux et réagit radicalement aux découvertes liées à la souffrance animale. Elle est donc susceptible de succomber au cosmétique vegan.
Les marques végétaliennes se multiplient
Face à de telles informations, que les spécialistes du marché connaissent évidemment, il est logique de voir apparaître autant de fabricants de cosmétiques vegan. En voici quelques unes populaires.
Kat Von D, qui a lancé sa ligne de maquillage éponyme en 2008, est l’une des plus grandes marques de maquillage vegan.
Urban Decay liste tous ses produits végétaliens sur une page en ligne pour faciliter les achats, et la gamme comprend du rouge, du mascara…
Illamasqua offre sept produits pour la peau végétalienne, dont son fond de teint à base de peau et sa palette de fards à paupières.
Charlotte Tilbury, maquilleuse célèbre, propose une ligne de maquillage sans cruauté animale avec 40 options végétaliennes impressionnantes.
La liste est longue et je pourrais continuer avec Nars, Marc Jacobs, Rahua…
Pour découvrir d’autres marques, je vous invite à consulter le cosmétique vegan sur veganie.com.
Du progrès, des espoirs mais la bataille n’est pas encore gagnée
Lorsqu’il s’agit d’une certification sans animaux, il y a certains niveaux : le végétalien est en tête de liste, avec zéro produit animal, sous-produit ou test. Sans cruauté signifie que le produit final n’a pas été testé sur des animaux.
Pratique courante depuis les années 1940 pour tous les nouveaux cosmétiques, l’expérimentation animale exige que de grandes doses soient données, injectées, étalées ou même inhalées par des animaux, dans le cadre d’expériences cruelles et quelque peu bizarres comme le rouge à lèvres à gavage ou le célèbre test Draize, qui permet de détecter une irritation oculaire en laissant s’échapper des produits dans les yeux d’un lapin sur une période de deux semaines, et ce sans anesthésique, et de tester l’irritation de la peau.
Des lois ont été adoptées ces dernières années pour interdire ces tests. Mais, depuis l’interdiction totale, les marques ont pu utiliser plus de 5 000 ingrédients testés avant l’interdiction pour créer des produits de beauté nouveaux.
De plus, l »ouverture du marché chinois constitue toutefois un vrai retour en arrière. La loi chinoise exige que tous les cosmétiques produits à l’extérieur du pays soient testés sur des animaux avant d’être approuvés pour la vente.
Malgré cela, les perspectives semblent optimistes pour une croissance accrue du véganisme dans le monde.
Vraisemblablement, au fur et à mesure que les millenials commenceront à avoir leurs propres enfants, ces connaissances seront transmises, et les générations futures seront élevées d’une manière plus éthique.
Bien évidemment, cela ne sera possible que si de plus en plus de personnes adoptent une consommation responsable. Fille d’une végétarienne, mais mangeant parfois de la viande, je ne peux et ne souhaite pas devenir vegan, même si j’adore lire les articles sur le sujet comme ici.
Néanmoins, ne pas participer à la cruauté animale est la moindre des choses.