femme qui dort

Comment j’ai vaincu l’insomnie ?

Les premières fois où j’ai été victime d’insomnie, je devais avoir quinze ans. Depuis, les bonnes nuits de sommeil se sont faites de plus en plus rares. Pourtant, mon corps ressent le besoin de repos, mais impossible de trouver le sommeil. Trop de pensées en tête, des chaleurs, des draps qui grattent… Il y avait toujours quelque chose qui n’allait. Puis, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et j’ai changé plein de choses dans mes habitudes. Le résultat est 100% positif !

Changement de literie !

Enfin jeté le lit qui m’accompagnait depuis mon premier logement étudiant ! J’ai racheté tout le matériel de literie. Un lit qui ne grince plus et un matelas suffisamment dur pour me maintenir le dos droit. Je les ai accompagnés d’un oreiller à mémoire de forme.

Pour les personnes comme moi qui passent leur temps à rechercher un support solide, c’est un excellent investissement. Je gagne de précieuses minutes et surtout, je ne me débats plus avec mon coussin.

J’ai aussi pris deux couettes différentes : une chaude pour l’hiver et une plus légère pour les beaux jours.

De la méditation avant le coucher

La méditation est à la mode. Sans m’y intéresser, j’étais très négative à son sujet, imaginant des séances d’ennui total où tel un petit Buddha, je ferais de longs râles. En fait, le concept est des plus simples : faire le vide.

Si le concept est simple, la mise en place est très compliquée, surtout pour les anxieuses comme moi.

Je suis loin de faire de très bonnes séances, mais en m’efforçant de bien respirer et d’accepter mes pensées sans les suivre, je fais de gros progrès. Je ne fais que 10 minutes par jour, ce qui est amplement suffisant.

Puis, je lis quelques pages d’un livre (un roman, pas un livre qui me donne plein de projets en tête), et je m’allonge pour m’endormir.

Pour débuter la méditation, lisez quelques articles comme celui-ci. Je vous conseille aussi d’acheter des tutoriels audio. Ils vous aident à décrocher des bruits habituels pour vous concentrer.

Des horaires de sommeil fixes

Pour les insomniaques de mon type, le sommeil ressemble souvent à cinq courtes nuits de quatre heures de sommeil, puis deux nuits d’une douzaine d’heures ou alors de longues siestes les après-midis.

Si ces longues récupérations font beaucoup de bien, elles sont un grand danger pour le cycle de sommeil. Il ne faut pas compter s’endormir avant 3h du matin si vous avez dormi de 14 à 20h.

J’ai choisi de stopper ces récupérations. C’est-à-dire, que si je dors mal un jour, je fais en sorte de ne pas dépasser un nombre d’heures de sommeil le lendemain. Je le fixe à neuf heures maximum.

Au-delà, grâce à une application reliée à mon smartphone, un réveil s’enclenche et me réveille.

Bizarrement, j’ai aussi constaté que me lever tôt provoquait un sommeil plus régulier. Je ne suis plus à la bourre le matin, mais prends mon temps.

Cela m’enlève du stress quand je vois les heures défilées sur mon réveil. Je ne suis plus en train de craindre la levée précipitée du lendemain.